Les assureurs déterminent librement les tarifs de l’assurance dommages-ouvrage. Afin de connaître le coût total de sa couverture, il est nécessaire de se pencher sur plusieurs paramètres influant sur le calcul du tarif.
À quoi sert l’assurance dommages-ouvrage ?
Le constructeur de l’ouvrage est responsable des vices pouvant compromettre la solidité de la construction ou la rendre impropre à son utilisation. L’assurance dommages-ouvrage protège les particuliers contre les problèmes liés à la construction. Ce type d’assurance prend directement en charge la réparation des dommages apparus à la suite de l’intervention de l’expert en bâtiment, il ne faut pas la confondre avec l’autre assurance du BTP qu’est la décennale. L’assureur se retourne ensuite contre le responsable pour le remboursement des sommes avancées pour les travaux. L’assurance dommages-ouvrage offre un véritable avantage pour les particuliers profitant d’un remboursement rapide de leurs travaux en cas de sinistre sans attendre une décision de justice. Ce type de contrat est également intéressant pour ceux qui font la revente de leur bien dans les 10 jours suivant l’achèvement des travaux. C’est effectivement le cas, car les nouveaux acquéreurs sont autorisés à engager la responsabilité du maître d’ouvrage qui n’a pas fourni d’attestation d’assurance. Pour bénéficier d’une couverture en cas de sinistre, il est recommandé de souscrire une assurance dommages-ouvrage avant le démarrage des travaux.
Combien coûte l’assurance dommages-ouvrage ?
D’une manière générale, l’assurance dommages-ouvrage représente environ 2 % à 4 % du montant des travaux. Selon l’assureur choisi, les tarifs appliqués peuvent varier en fonction du coût des travaux, de leur nature et de leur emplacement. Pour connaître le prix d’une dommages ouvrage, il est recommandé de mettre en concurrence plusieurs offres d’assurance dommages-ouvrage. Cela est nécessaire pour dénicher les offres les plus intéressantes. Les meilleures offres sont généralement celles qui sont au meilleur prix, mais qui offre une couverture suffisante pour les travaux nécessaires aux particuliers. Il est donc question de trouver un bon rapport qualité/prix. Pour faciliter les démarches des particuliers, ces derniers peuvent utiliser un comparateur en ligne. Cet outil va mettre en concurrence, en temps réel, les meilleures assurances dommages-ouvrage du marché.
Comment se calcule le tarif d’une assurance dommages-ouvrage ?
Les assureurs calculent préalablement les risques de sinistres qui peuvent survenir dans les 10 ans suivant l’achèvement des travaux. Et encore faut-il que les sinistres subis nuisent à la solidité de l’habitation ou la rendent impropre à sa destination. Pour fixer les cotisations d’assurance, les assureurs retiennent plusieurs paramètres. On trouve en premier lieu la nature des travaux de construction, mais aussi le niveau de sinistralité observé dans le bâtiment. Puis, on trouve la destination de l’ouvrage. Les assureurs vont aussi vérifier le niveau de compétence des professionnels travaillant sur le chantier, et les caractéristiques du terrain. Pour calculer le prix de l’assurance dommages-ouvrage, il sera également nécessaire de s’intéresser au montant total de la construction, en tenant compte du contrôle technique, de l’étude du sol et de la maîtrise du sol. Pour finir, les assureurs dommages-ouvrage retiennent également les protections supplémentaires optionnelles souscrites telles que la garantie de bon fonctionnement ou la couverture des dommages immatériels relevés après la livraison du chantier.
Comment se paie l’assurance dommages-ouvrage ?
L’assurance dommages-ouvrage est bien différente des autres types de contrats d’assurance. Son paiement n’est ni mensuel ni annuel. Il s’apparente à une prime unique qui doit être intégralement versée au moment de la souscription du contrat. La somme peut être ajustée à la hausse en phase de réception des travaux, si ceux-ci ont été sous-estimés et ont donc coûté plus cher que prévu. Même si l’assurance dommages-ouvrage doit être souscrite avant le démarrage du chantier, en cas d’oubli ou de force majeure, il est possible de souscrire à réception des travaux. Dans ce cas, une surprime peut être appliquée.
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