Crédit travaux et crédit immobilier peuvent-ils être regroupés ?

Bon nombre de personnes sont obligées de passer par un crédit travaux pour rénover leur nouvelle maison, acheter de nouveaux équipements pour le logement ou réaliser des travaux de rénovation. Or, lorsque cet emprunt se cumule avec d’autres dettes notamment un crédit immobilier, le budget commence à peser très lourd. Pour s’alléger financièrement et gagner un meilleur pouvoir d’achat, faire un rachat de crédit représente la meilleure solution.

Racheter un crédit travaux et un crédit immobilier

Les crédits travaux sont très courants et sont choisis par de nombreux propriétaires pour financer diverses opérations d’amélioration dans leur logement. Ces interventions coûtent relativement cher et il leur est difficile de les financer par leurs propres moyens, d’où le recours à l’endettement. Parmi les projets finançables figurent l’aménagement d’une terrasse, la construction d’une piscine, l’agrandissement, etc. Le prêt travaux peut aussi servir à l’embellissement : pose d’une clôture, installation d’un portail, aménagement d’une entrée ou création d’un jardin. Il est fréquemment utilisé pour faire des remises aux normes la pose de chaudière, la rénovation de toiture ou les nouvelles peintures. Les travaux d’isolation, la pose de panneaux solaires ou autres travaux écoresponsables peuvent également être payés par ce biais.

D’après une étude menée par CSA et Franfinance, 77% des propriétaires ont entrepris des travaux chez eux. 40% ont dépensé en moyenne 5000 euros contre 5000 à 15 000 euros pour 29% et 15 000 à 25 00 pour 14%. Bien que le prêt travaux soit avantageux dans la mesure où il offre l’opportunité d’avoir un meilleur habitat, multiplier ce type de prêt à la consommation est dangereux pour le budget d’un ménage. Ce dernier se déséquilibre et il devient difficile de joindre les deux bouts, surtout si le prêt travaux se cumule déjà avec un crédit immobilier aux mensualités lourdes. Pour ne pas sombrer dans des soucis d’argent, les emprunteurs n’ont qu’une solution : opter pour un rachat de prêt.

Quels sont les avantages de l’opération ?

Regrouper ce genre de crédit c’est-à-dire un emprunt immobilier et un prêt travaux est très courant et offre divers avantages. Dans un premier temps, il permet à un emprunteur de sortir d’une situation financière difficile qui peut le conduire vers une situation de surendettement. Cela arrive souvent lorsqu’une personne n’arrive plus à payer ses dettes et à rembourser ses échéances. Nul n’est à l’abri d’un déséquilibre entre les entrées et sorties d’argent. Il suffit d’un divorce, de la perte d’un travail ou d’un problème de santé pour tomber dans des sables mouvants. Le but du rachat de crédit est d’alléger le remboursement de l’emprunt en réduisant les mensualités pour assainir les finances de l’emprunteur. Cela est possible grâce à un allongement de la durée de remboursement qui entraîne systématiquement une baisse du montant des redevances mensuelles. Par ailleurs, à travers cette opération, il est possible d’obtenir un meilleur taux d’intérêt. Si l’emprunteur a souscrit à un emprunt immobilier à taux élevé et qu’il veut profiter des taux historiquement bas pratiqués actuellement sur le marché, regrouper ses emprunts reste pour lui la meilleure arme. La démarche l’aidera à faire des économies en abaissant la part des intérêts sur le restant dû. Dans la foulée, le rachat du crédit favorise une meilleure gestion de ses prêts bancaires. Lorsqu’ils s’accumulent, le souscripteur a tendance à perdre en visibilité. Comme l’opération consiste à rassembler tous les prêts en un seul, il est plus simple de maîtriser un unique emprunt plutôt que plusieurs.

Combien coûte un rachat de crédit ?

Avant de sauter le cap du rachat de crédit, il convient néanmoins d’en connaître les différents coûts. Les indemnités de remboursement anticipé (IRA) font partie des premiers frais appliqués. Le prix des IRA correspond à 3% du capital restant dû lorsqu’un prêt immobilier est intégré. Ce taux oscille entre 0,5 à 1% s’il s’agit de crédits à la consommation. À cela s’ajoutent les frais de dossier et de courtage qui sont de 1 à 7% du montant racheté et qui sont facturés par les banques et les courtiers. Dans le cas où l’emprunt serait garanti par une hypothèque, il faudra également débourser 2 % du montant racheté. L’assurance emprunteur est aussi incontournable et représente 0,12 à 0,40% du prêt. Elle est exigée par certains établissements dans le cadre d’un rachat de prêt impliquant une hypothèque sur le bien.